Bulletin N°5

Les moulins à sang, dit "molae asinariae" (du latin, molae : meule et asinarius : d'âne), concernent directement l'origine des moulins. Il s'agissait d'atteler un animal, comme le cheval ou plus couramment un âne, à une perche horizontale fixée à une meule et à l'axe vertical du moulin, en avançant, l'animal faisait mouvoir la meule (verticale) sur un plan horizontal et à l'intérieur d'une grande vasque broyant ainsi les olives (ou le grain).

Ce travail n'a pas l'ambition d'être une étude exhaustive de Biot, en effet, il faudrait la dimension d'une thèse pour traiter ce sujet. Je veux seulement parler du moment, relativement récent, où Biot, après plus de quatre siècles de modelage de ses jarres et cuviers, passe à l'utilisation du tour à corde.

Signalé en 1960 par le docteur Setcher, ce gisement de carrelage est connu depuis longtemps des plongeurs locaux et une partie du chargement est déjà prélevée.
Considéré comme dépotoir, il a été "redécouvert" lors de l'opération de sauvegarde du mobilier archéologique dégagé par des travaux d'adduction d' eaux à l'ile Sainte Marguerite.
Il a été déclaré aux Affaires Maritimes de Nice le 19 mars 1992.

Le site de Troubade se présente au promeneur comme un chaos de roches dispersées sur un promontoire dominant Gourdon et en prolongation Sud-Est du plateau de Caussols.
Une construction apparemment structurée trône au centre de cet univers rocailleux, il s'agit du castellaras, zone de "fortification" dont la destination réelle est obscure et semble remonter à l'âge du fer.

Nous présentons aujourd'hui un premier article sur l'aménagement du milieu rural dans les Préalpes de Grasse, orienté particulièrement sur l'utilisation de la pierre sèche. Celle-ci a été utilisée depuis des siècles, aussi bien pour les diverses constructions que pour l'édification des terrasses de culture, des murs de soutènement, des puits, des canaux, etc.

De tout temps le port de Pomègues a été un des abris privilégiés des navires. L'histoire du commerce maritime Marseillais a laissé en ce lieu l'empreinte de sa prospérité.
D'abord refuge naturel jusqu'au milieu du XVI siècle, il devint ensuite pendant deux siècles, zone de quarantaine des bâtiments en provenance du Levant, de Barbarie et des îles d'Amérique. De nos jours, lieu de mouillage des bateaux de plaisance, le port de Pornègues est un important site archéologique sous-marin.